De la première page (différences entre l’être humain, l’animal et le robot) à la dernière (exploitation de la faiblesse des personnes vulnérables), à tout instant le droit des personnes rencontre les grands enjeux humains de notre temps : naissance, vie, mort, enfant mort-né, euthanasie, soins palliatifs, fin de vie, IVG, homosexualité, transidentité, liberté sexuelle, mariage pour tous, pouvoirs de la médecine et de la science sur la vie, clonage, longévité humaine, assistance médicale à la procréation, gestation pour autrui, bioéthique, biotechniques, actes de l’état civil, droits de l’homme, Europe, égalité de la femme et de l’homme, égalité entre les enfants nés dans et hors mariage, dignité de la personne, nom de famille, prénom, voile islamique, burqa, liberté d’expression, respect de la vie privée des mineurs comme des majeurs, notamment sur les réseaux sociaux, caricatures de Mahomet, liberté religieuse, expulsion des étrangers, satire, diffamations, injures, discriminations, dénigrements, enfance, grand âge, vulnérabilité, folie, handicaps, exclusion, clochardisation, etc. Ces mille visages ambigus, changeants et contradictoires de la personne humaine dans la société contemporaine.
Sans compter les personnes morales, multiples et évolutives – sociétés, associations, fondations, EURL – et l’entrepreneur individuel créé par la loi du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante.
L’anthropologie – et donc le droit – fait ainsi face aux immenses pouvoirs et aux grandes angoisses que nous prépare notre siècle.
Malgré les limites auxquelles le droit ne peut et ne devrait pas échapper, malgré les inquiétudes des auteurs, le droit des personnes continue à être un message d’espérance et, parfois, l’honneur du droit.