Cette affirmation faussement modeste prononcée par Steve Jobs, lors d’un discours en septembre 1982, annonce les bouleversements apportés par l’innovation, au sein des entreprises au niveau mondial.
Appliquée au transport, l’innovation a transformé cette activité économique. Aux opérations traditionnelles du transport, se sont ajoutées celles plus complexes de gestion des stocks, d’étiquetage, d’emballage, au sein des entrepôts.
Le transport a laissé place à la logistique. Les entreprises logistiques rivalisent d’ingéniosité sur le terrain de la numérisation afin d’améliorer à la fois la qualité de leurs prestations envers les industriels et les distributeurs ainsi que leurs performances internes afin de limiter leurs coûts.
Cet ouvrage a pour objectif de sensibiliser les juristes et également les professionnels, industriels distributeurs et logisticiens, aux aspects juridiques de la logistique. Il tente en outre d’apporter des pistes de réflexion afin de résoudre les difficultés colossales rencontrées lors de la rédaction des contrats de prestations logistiques par les professionnels (juristes et avocats) ou lors de la recherche de l’application d’un régime aux opérations de ces prestations (par les juges).
Le droit des obligations est au cœur du droit naissant de la logistique. La réforme française du droit des obligations doit-elle inspirer la réforme en cours du droit des obligations au Luxembourg ?
Une proposition de réponse est évoquée dans l’ouvrage.
Le droit des obligations luxembourgeois est inspiré traditionnellement du code civil français. Dès lors l’auteur reste dans cette lignée et analyse la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne, les jurisprudences française et luxembourgeoise des dix dernières années ; sans omettre de citer les éléments importants apportés par les documents professionnels de ces pays.
L’auteur n’exclut pas l’analyse de la jurisprudence et des documents des pays limitrophes au Grand-Duché du Luxembourg lorsqu’un intérêt majeur rend nécessaire cette insertion.
L’implication récente de l’innovation par la blockchain et l’intelligence artificielle induit des difficultés juridiques nouvelles.
L’auteur s’intéresse aux répercussions de l’utilisation des outils innovants en logistique sur la protection des données.
Les parties au contrat de prestations logistiques sont le donneur d’ordre et le logisticien, cependant l’impact de la présence du consommateur au bout de la chaîne logistique ne peut être ignorée.
L’auteur s’attache à démontrer l’influence de cette présence sur l’application éventuelle du règlement général sur la protection des données (RGPD) lors des opérations de prestations logistiques.