Les femmes n’ont pas toujours été les bienvenues sur les terrains de l’exploration, moins encore des extrêmes polaires. On les croyait incapables de résister à un environnement aussi hostile. Celles qui s’y sont aventurées n’en ont que plus de mérite. De Jeanne Baret, la pionnière qui, en 1768, doubla la Terre de Feu à bord du bateau de Bougainville, jusqu’à Louise Boyd qui survola l’Arctique à bord d’un DC4, en passant par une I­ñupiate abandonnée en terre de Wrangel, ou encore la maîtresse de Victor Hugo en route pour le Spitzberg, voici une poignée de destins d’exception qui dit la ­curiosité,
la clairvoyance et, plus encore, le courage de ces explo-ratrices qui ne perdent pas le nord.