La ville de demain devra s’adapter à des modes de vie en perpétuelle mutation tout en étant peu émissive en carbone. Dans cet objectif, cet ouvrage – qui s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion initiée par Anne Démians dès 2008, à travers le projet Basic Carbon, lauréat du concours lancé par EDF, et qui s’est concrétisée en 2019, avec la livraison des célèbres Black Swans à Strasbourg – propose de faire évoluer les mécanismes de décision et la réglementation, afin que soient considérés l’évolution rapide des usages des bâtiments et les rythmes économiques de plus en plus soutenus dans la construction d’une ville et d’architectures durables.
Pour cela, deux approches sont considérées : la transformation des immeubles existants et la conception de bâtiments neufs réversibles. La réversibilité est l’« aptitude d’un ouvrage, neuf ou existant, à changer facilement d’usage plusieurs fois dans le temps » (source : AQC), grâce à une conception qui permet de limiter l’importance et le coût des futures adaptations nécessaires à son changement de destination.
Il s’agit ainsi :
– d’adapter la ville et les bâtiments à l’évolution des modes de vie, par exemple en transformant un immeuble de bureaux en logements, ou inversement ;
– de mettre en oeuvre une méthodologie permettant de résoudre les contraintes d’usage, économiques et réglementaires qui constituent aujourd’hui un frein à la réversibilité.
L’ouvrage expose ainsi :
– les leviers de la réversibilité : cadre juridique, sécurité incendie et fiscalité ;
– la méthode de conception d’un bâtiment réversible et la mise en place d’un vocabulaire commun (hauteur d’étage, trame, noyau, plan libre et enveloppe) ;
– les enjeux de la réversibilité dans l’urbanisme durable.
– de mettre en oeuvre une méthodologie permettant de résoudre les contraintes d’usage, économiques et réglementaires qui constituent aujourd’hui un frein à la réversibilité.
L’ouvrage expose ainsi :
– les leviers de la réversibilité : cadre juridique, sécurité incendie et fiscalité ;
– la méthode de conception d’un bâtiment réversible et la mise en place d’un vocabulaire commun (hauteur d’étage, trame, noyau, plan libre et enveloppe) ;
– les enjeux de la réversibilité dans l’urbanisme durable.